Le maitre
	d'arme

         La vedette de « Highlander » prend le rôle et les responsabilités au sérieux.

par Rick SHERWOOD

         Etre la vedette d'une série de télévisée en coproduction internationale peut paraître la recette idéale pour les problèmes avec tant de chefs impliqués. Mais les acteurs, l'équipe technique et les producteurs ne sont rien sans l'acteur Adrian PAUL, l'homme au centre de tout, l'homme qui est Duncan MacLeod du clan MacLeod.

         « Personne ne m'a jamais appelé pour me dire qu'il y avait un problème avec Adrian », dit Marla GINSBURG, la productrice exécutive de Gaumont Télévision pour « Highlander ». « Tout le monde adore Adrian. Nous l'avons jeté dans des rivières et dans des rhumes. Nous l'avons réveillé à des heures indues et il ne s'est jamais plaint. Il est étonnant et nous ne pourrions pas faire grand chose sans lui ».

         « Ils sont menteurs », dit l'acteur britannique avec un rire bien que qu'il sait que ce n'est pas le cas. Dans un entretien donné à Paris sur le tournage de la série, Adrian PAUL se souvient avoir été attiré par « Highlander » pendant cinq années parce qu'elle avait plusieurs niveaux.

         « J'ai aimé l'idée qu'il y ait beaucoup d'éléments historiques, beaucoup d'éléments romantiques ce que c'était comme un bravache des temps modernes » dit-il. « Mais j'ai aussi aimé l'élément spirituel. Je préfère actuellement être sur une série syndiquée qu'une série sur un réseau. Nous sommes capables d'expérimenter et de créer beaucoup plus de choses ».

         Cela a été un défi bâtissant une audience pour la série diffusée au milieu des marchés et des heures de diffusion, mais c'est le genre de tâche qu'Adrian PAUL aime. Né et élevé à Londres, Adrian PAUL a travaillé comme chorégraphe pour la danse et comme mannequin avant de déménager aux Etats-Unis où il attira l'attention de l'audience américaine pour la première fois en interprétant un danseur de ballet russe dans la série « Les Colby ». Il travaille si dur sur « Highlander » dit-il, car sa réputation est étroitement liée à la production.

         « Le succès de la série ne repose pas uniquement sur moi, c'est pratiquement le reste des acteurs est bon, les décors excellents ainsi que tout le reste. C'est ainsi que je la perçois. Je suis fier de ne pas être le seul à faire du bon travail mais tout le monde en pense autant ».

         Adrian PAUL avait réalisé deux épisodes de la série quand il a pris la barre du 100ème épisode de la série lequel fut tourné en octobre. Il a également trouvé le temps de paraître dans plusieurs longs métrages en plus de divers projets télévisés, incluant le tournage de « Dead Men Can't Dance » pour Live Entertainment. Et bien que son rôle dans « Highlander » le garde occupé, le partageant entre Los Angeles, Vancouver et Paris, il a trouvé le temps de postuler ni plus ni moins pour le rôle de James Bond lorsque le fauteuil de l'agent secret avait été laissé vacante par Timothy DALTON. Adrian PAUL avait été rappelé à deux reprises pour auditionner mais perdu finalement la partie au profit de Pierce BROSMAN.

         « [Jouer James Bond était] quelque chose que j'aie toujours voulu faire depuis que j'étais gosse », dit-il. « Sean CONNERY était mon idole quand j'étais enfant ». Mais la perte du rôle n'est pas quelque chose qu'Adrian PAUL a ressassé. A la place, il jette toute son énergie dans la série « Highlander ».

         « Je pense que le point culminant est d'avoir du plaisir avec ce que vous faite et c'est amusant », insiste Adrian PAUL. « Chaque année, je reviens et dit « Oh mon Dieu, qu'est-ce que je vais faire pour garder cette fraîcheur ? » Et chaque année quelque chose d'autre arrive - soit plus de comédie, soit plus de gravité ou bien danser une autre année. C'est vraiment très intéressant de voir comment le personnage a évolué et comment j'ai évolué en tant qu'acteur ».

         Il a et continue de développer une base de fans, aussi bien comme le héros d'une série d'action pour les téléspectateurs que qu'une sorte d'idole pour les fans féminines de la série. Bien que l'audience de « Highlander » ne puisse pas être aussi générale que celle offerte par un Network, la popularité de la série est particulièrement forte pour ceux qui ont découvert et embrassé la série.

         « Quelquefois, c'est un peu dur de sortir, surtout en Europe », dit-il. « Je dois me déplacer avec beaucoup de personnes afin qu'elles puissent me protéger. J'ai croisé des dames un peu trop zélées ».

         Cela lui pose-t-il un problème ? Il rit simplement, disant au revoir et retourne à une nouvelle journée de travail.